Dans son Traité Élémentaire de Chimie (TÉC), publié en 1789, Antoine Laurent Lavoisier (A2L) écrit :
« [...] car rien ne se crée, ni dans les opérations de l’art, ni dans celles de la nature, et l’on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l’opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu’il n’y a que des changements, des modifications. »
Les expériences de Lavoisier sont parmi les premières expériences chimiques véritablement quantitatives jamais exécutées : c'est en ce sens qu'il assure le passage de l'alchimie, discipline symbolique à visée spirituelle plus qu'expérimentale, à la chimie, dont il est le fondateur.
Le corps simple H2 est mis en évidence à l'état gazeux par Cavendish en 1766, qui l'appelle « air inflammable » parce qu'il brûle ou explose en présence d'oxygène, produisant de la vapeur d'eau.
En 1783, Lavoisier désigne ce gaz sous le nom d'hydrogène, composé du préfixe hydro-, du grec ὕδωρ / húdôr, « eau », et du suffixe -gène, du grec γεννάω / gennáô, « engendrer ». Son nom correct est désormais « dihydrogène », mais dans la langue courante on continue à l'appeler « hydrogène ».
Pour travailler de mieux en mieux.
Dans L'Île mystérieuse (partie 2 - chapitre 11) publié à partir de 1874, Jules Verne prédisait cela en faisant dire à l'un de ses personnages, le savant Cyrus Smith :
« Oui, mes amis, je crois que l’eau sera un jour employé comme combustible, que l'hydrogène et l'oxygène, qui constituent (l'eau), utilisés isolément ou simultanément, fourniront une source de chaleur et de lumière inépuisable et d'une intensité que la houille ne saurait avoir. »
« Ce Voyage extraordinaire est d’abord publié en feuilletons dans le Magasin d’éducation et de récréation, du 1er janvier 1874 au 15 décembre 1875, avant d’être publié en un volume illustré »
... GND.MX va être fondée et proposera prochainement ses premiers produit (A2L) et service (TÉC). RDV le 1er janvier 2024 et le 15 décembre 2025 !
Dans L'Économie Hydrogène publié en 2002, Jeremy Rifkin l'a imaginé (p.17 et 262 ) :
« L’Hydronet, le réseau énergétique mondial alimenté à l’hydrogène, est la prochaine grande révolution technologique, commerciale et sociale de l’histoire. Il suit de près le réseau mondial des communications qui s’est développé au cours des années 1990, et à l’instar de ce dernier, il amène dans son sillage une nouvelle culture de la participation. »
Voici un extrait de la 4ème de couverture de ce bel ouvrage visionnaire. Je (Armel) me le suis procuré en 2004, alors que j'étais au lycée Pierre de Coubertin (à MeauX, 77) en classe de Terminale (c'est le 2ème plus ancien livre de ma bibliothèque ! ) :
« L'ère du pétrole touche à sa fin, affirme Jeremy Rifkin, ouvrant la voie d'une extraordinaire révolution économique. Un nouveau régime énergétique apparaît, susceptible de reconstruire la civilisation sur d'autres fondements. Si cette nouvelle technologie n'est pas abandonnée aux grands fournisseurs d'électricité, les piles à combustible permettront à chaque être humain de produire et même d'échanger sa propre électricité. L'ensemble de nos institutions économiques, politiques et sociales, ainsi que nos modes de vie s'en trouveraient transformés. »
Nous préférons le vélo et la voiture... mais qui sait ?